Une promenade avec mon maître [pv Altaiir]

La soirée était agréable, le vent doux, la luminosité juste comme il fallait et pourtant...Pourtant il y avait quelque chose de bizarre qui trainait dans l'air, comme lorsque l'on se trouve dans un endroit où l'ambiance est électrique...de la tension en d'autres termes. Le plus étranges c'était que je ne savais vraiment pas ce qui me donnait cette impression, tout était presque parfait pour une promenade. Il n'y avait même presque personne, c'est dire si ce fut parfait...Altaiir et moi étions partis depuis la fin de l'après-midi, vers les dix-sept heures je pense. Lui avait tout bien préparé dans un petit sac à dos. Il m'avait équipé comme il fallait et m'avait passé la laisse autour du cou. Cela allait nous dégourdir nos pattes, Altaiir et moi, cela ne faisait aucun doute. Et puis on pourrait bien se balader pour profiter du bon air de la nuit.

Je marchais devant mon maître qui maintenait une distance assez restreinte d'avec moi, mais il ne tirait pas trop fort sur la laisse, relachant un peu sa sévérité. Par moment il pouvait se montrer bien gentil, c'était sympa et divertissant. mes genoux frottant sur le sol à chacun de mes pas, je faisais de mon mieux pour plaire à Altaiir et aux éventuels passants qui ne manquaient jamais de se retourner à notre passage, même les furry qui se promenaient en couple. Mais même là, l'ambiance était à l'orage. Je ne savais si c'était qu'une impression ou une véritable prémonition, mais j'avais l'impression que quelque chose de mauvais allait bientôt se produire...un drame même...Enfin, j'essayais de ne pas trop y penser, ne voulant pas intriguer, voire inquiéter mon maitre...

Messages : 14 Date d'inscription : 18/05/2011

Une bonne petite promenade. Voilà ce qui me manquait. Enfin, nous manquait à tous. Depuis peu, j'avais comme sentis une excitation montante chez mes chiens. Quoi de mieux alors que de faire une grande promenade tous ensemble ? Dès que l'idée me traversa l'esprit, je me suis empressé de les préparer tout les deux, de faire un petit sac avec de quoi manger en fin de soirée et quelques autres petits jouets pour nous occuper un peu si besoin est, et nous étions partis. Mais vu comme Médor tirait sur la laisse, je pensais que ce ne serait surement pas utile : s'il pouvait frétiller de la queue, je suis sur qu'il le ferait avec puissance. Donc, pour le moment, inutile de déballer la petite balle rouge.

Quel bonheur que peuvent être ces balades semi-nocturnes. L'air est doux, les passants peu nombreux, les sons beaucoup plus calmes et lointains, bref, un paradis sur terre pour les promeneurs ! D'ailleur, le noir tombant progressivement, je me décidais à trouver un bon petit coin pour nous installer, Médor et moi, et manger le petit repas que j'avais emporté. Pour moi, un petit bento bien rempli, pour lui un bon sachet de croquettes au poulet (ses préférées). Mais, bien que j'ai dit précédement qu'il n'y avait que peu de monde, les meilleurs coins étaient déjà occupés par des couples de furry en chaleur ou d'hybrides en mal d'affection. Résultat, pas la moindre petite place en vu pour le moment...c'était assez rageant, mais bon, je me calmais pour ne pas exploser au moindre petit passant qui aurait la mauvaise idée de nous croiser. Tant de bonheur ne pouvait pas vraiment duré, ce n'était logiquement pas possible évidement. Cela, je l'ai comprit en voyant Médor assez mal à l'aise, comme aux aguets. Cessant la marche et me penchant sur lui, je lui caressais la tête en parlant gentiment :

"qu'est-ce qui t'arrive mon beau ? On dirait que tu as peur de quelque chose ?"

Oui, on aurait vraiment dit qu'il craignait un drame...