Une chasse bien fade [PV Shambala]

enfin un peu de vacance. Avec toute cette marmaille qui vous braillent dans les oreilles, la seule envie que vous avez est d'en bouffer un ou deux avant de devenir folle. Mais Giotto a eut l'aimable idée de me larguer dans une forêt afin de me laisser me promener un peu, histoire de me défouler. Mais cet abruti ma laissé le collier anti-transformation et ma muselière qui m'empêchait de manger. Et je ne sais pas pourquoi, je ne parvenaisjamais à la retirer de mon museau. Superbe vacance...je pouvais tout faire, sauf voler et manger de la viande crut ou carbonisée par mes soins...Quel intérêt à cela ? J'aurais très bien put rester dans ma cave encore plus longtemps...Enfin bon...je pouvais toujours tuer pour le plaisir, c'était déjà ça de gagner, non ? Ayant enfin trouvé quoi faire, je me mis en chasse pour trouver un gibier plus intérêssant que les vulgaire lapin-garous [] qui trainait de ci, de là. Courir. Qu'est-ce que c'était bon nom d'un chien, pouvoir enfin se dégourdir les membres avant de devenir folle à lier dans cette cave. D'ailleurs, liée, je l'étais déjà, alors il ne me restait qu'à devenir folle. Si ce n'est déjà pas le cas d'ailleurs...

Les amibances sonores et olfactives des grandes espaces vert de la ville n'avait rien à voir avec l'effusion de toutes les odeurs, de toutes les sensations corporelles que l'on pouvait vivre dans cette vieille forêt. Les oiseaux chantaient, les salauds ! il me narguaient en piaillant "nous on a pas de muselière !" Enfin bref...le vent dans les feuillage, les odeurs d'humus, de moisit, de bestioles en tout genre, et de proies ! DES PROIES ! Je pouvais enfin m'adonner à mon plaisir le plus imprimé en moi, et surtout le plus visible : La chasse et la boucherie sanguinaire et sanguilonnante. J'en étais déjà à ma sixième victime quand j'aperçue une grotte tout à fait agréable et bien située par rapport à mon domaine de chasse. J'y entreposai toutes les carcasses de mes victimes et restait prostrée là, à regarder le sang couler deleurs plaies, sans que je puisse avoir le plaisir de le boire...